A propos de Worker's Union
"Workers Union, écrite pour mettre en son une lutte sociale, ou à tout le moins l’incitation à. Homophonique du début à la fin, d’un rythme plus endiablé que complexe, l’œuvre demande aux musiciens un maximum de concentration et de symbiose rythmique. Non dirigée, sauf pour quelques indications par Marie-Chantal Leclair, la directrice artistique de Quasar et par le fait même de l’événement, la pièce de Andriessen est en partie improvisée. La hauteur des sons est écrite de façon approximative, chacun y décide donc des notes qu’il jouera, mais tous montent ou descendent en même temps, et tous font le même nombre de notes répétées par exemple. Ce qui n’est pas du tout improvisé : le rythme obsédant. Une espèce de mantra. Vers la fin de la pièce, la fatigue des musiciens agissant, quelques minuscules erreurs sont survenues, mais rien de remarquable. Écrite pour « tout ensemble d’instruments pouvant jouer très fort » dixit le compositeur, l’œuvre aurait eu un impact encore plus grand dans une salle avec un réel acoustique. Mais il ne faut pas bouder son plaisir. Le concert est repris ce soir, le 30 à 19h30 et constitue le meilleur stimulant musical que j’aie eu la chance d’écouter depuis longtemps. De force et de sueur, le travail de Quasar, La Machine et Quatrix nous offre une bonne dose d’énergie qu’on serait fou de refuser." (N.Babin)